CRISE AU CONSEIL DE SECURITE

Organe essentiel de l’ONU, le Conseil de Sécurité cherche à maintenir la paix et la sécurité internationale. Il est composé de 15 membres disposant chacun d’une voix. Alors que cinq membres sont permanents et ont le droit de veto, les autres sont élus par l’assemblée générale pour une période de deux ans.

L’instance du MFINUE reprend cette exacte disposition, avec les délégations des pays suivants:

– Australie

– Azerbaïdjan

– Canada

– Chine

– Corée du sud

– États-Unis

– France

– Guatemala

– Luxembourg

– Maroc

– Pakistan

– Royaume-Uni

– Russie

– Rwanda

– Togo

Aujourd’hui, le Conseil traite une situation de crise: le meurtre d’une journaliste marocaine détenant des informations secrètes sur un trafic d’uranium entre le Pakistan et la Corée du Nord. En outre, la France aurait été au courant de ces agissements dans le cadre d’un espionnage mis en place au Royaume-Uni et en Chine. Le Togo est également impliqué dans l’affaire en collaborant avec le groupe français AREVA dans l’optique d’implanter des centrales nucléaires sur son territoire.

Une résolution est rédigée en vue de résoudre cette crise, dont chaque clause va être débattue une par une. La Présidence accorde en général 5 minutes de débat pour chaque amendement.

L’Azerbaïdjan est appelé en premier au pupitre: la délégation défend la liberté de son pays contre l’influence soviétique et présente la Russie comme coupable du meurtre. Sur ce, la Russie accuse le Togo de ne pas avoir informé la communauté internationale de l’écoute secrète opérée par la France sur les autres pays, dont la délégation affirme pourtant ne pas avoir eu vent des agissements français. Tout est question d’éloquence c’est une guerre diplomatique reposant sur la conviction et l’éloquence de chacun qui s’engage. Retenons en particulier une phrase de la délégation de la Chine :

«Sommes-nous dans une simulation ou sommes nous au Conseil de Sécurité?»

Finalement, le Conseil de sécurité entend un expert d’Interpol, qui permet d’établir l’identité du coupable du meurtre: cette crise était due à un complot orchestré par la Corée du Nord.

Laure Boissat et Anne Tabaillou

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